1ère
phrase d’un livre choisi au hasard.
« Je
garde à portée de main, depuis longtemps, un document personnel
résumant les grandes étapes de l’évolution de la vie, de la
terre et de l’univers. »
Aujourd’hui,
vu le désastre du résumé des grandes étapes de ma vie, je me dis
que j’aurais mieux fait de me pencher sur ma propre évolution.
Détruire,
détruire les traces de ce ramassis de phrases qui m’ont coûté
des nuits blanches et les cheveux gris.
Moi
en première ligne, ma terre à moi, mon univers à moi.
Affranchi
de mon passé et de tout ce qui s’y rapporte.
Un
nouvel avenir.
Trouver
le courage d’aller vivre loin des contraintes de Couteilles
Demain.
Osé,
peut-être ou peut-être pas.
Dernière
phrase d’un autre livre : « Elle frissonna et s’en retourna
aux Couteilles »
Sonia
Scheider
———————-
Sur
une phrase de Félix Fénéon :
Jugeant
sa fille (19 ans) trop peu austère, l’horloger Stéphanois Jallat
l’a tuée. Il est vrai qu’il lui reste onze autres enfants.
Mathématique
:
Jugeant
le PRODUIT de sa MULTIPLICATION âgée de ((9x2)+1) trop
EXPONENTIELLE, l’horloger de Port-RACINE THALES l’a FRACTIONNÉE
en 1000 morceaux. Il est VRAI qu’il lui reste dans son ALGORITHME
ONZE autres enfants.
Horoscope
:
Signe
: Horloger
Travail
: votre travail demande austérité et précision
Santé
: ménagez-vous, votre stress risque de tuer quelqu’un
Amour
: vous allez perdre un amour mais restez positif, 11 autres sont en
attente.
Précision
:
Jugeant
sa fille 1m60 40kg, cheveux blond, type nordique, 19 ans dans
exactement 1mois et 2 jours trop austère, l’horloger 1m78 130kg
45ans chauve, boulimique, infidèle, habitant au 33 rue de la minute
où 3 place de l’heure selon qu’il est chez lui ou chez sa
maîtresse, l’a tuée avec un poignard acheté à 9h du matin au
marché noir de la ville à Henri Georges Martin récemment sortie de
prison. La lame de 25cm en acier inoxydable est gravée des 12
chiffres de l’horloge. Il est vrai qu’il lui reste encore 11
autres enfants, prenons les dans le détail, le premier ...
Sonia
Scheider
———————
Poèmes évidents
A la façon de Guy Bennett
Poème
De procrastination
Euh,
je l’écrirais demain
Poème
Daltonien
Rouge
forêt, bleu de jonquille
Vert
carmin, jaune outremer
Poème
qui a du chien
Miaou
miaou miaou
Poème
évident
é
vid en tout (et vide en tout)
Poème
morse
Point
point point
Trait
trait trait
Point
point point
Sonia
Scheider
Poème
normand
Pomme,
Pomme,
Pomme !
Poème
« chaud devant ! »
A
fond je sers !
Mais
froid derrière ?
Poème
du Baron Bich
Ni
bique,
Ni
bouc !
Poème
du cidre feignant et égoïste
Je
bulle,
Rien
qu’pour ma pomme !
Par Sylvie SIMON
Poème Valse
A la manière d’Olivier Salon
3 fois 3 strophes de 3 vers de 3 syllabes
Par Sylvie SIMON
Histoire
bancale1
Qui
manque de strophe,
Pas
d’apostrophe !
Mon ami
M’a redit
« C’est
fini ».
Vient la pluie,
Il a dit :
« C’est
fini ».
Je maudis
Et je prie…
Pas pour lui !!!
J’prends la mouche
Sous la douche
Et je crie :
« C’est
fini,
Je découche,
Abruti ! »
C’est tant pis,
Je débouche,
Du « Champi ».
Je me mouche
Et les yeux
Je m’essuie.
A pleine bouche,
Je souris,
Viv’ la Vie
|
Le soleil
M’interpelle,
J’vais partir.
Un chameau
Dans l’désert
Qui transpire
Me sourit.
Ça m’rappelle
Mon ami.
C’est super !
L’est poilu,
L’est joli !
Même pelage,
Même sourire,
J’suis ravie.
Oasis
Dans l’désert,
Les palmiers
Vol’ t au vent.
L’eau ruisselle
Dans ma bouche,
Le chameau
Me ramène
A la source.
A suivre…
|
Olivier Salon avec les enfants du club poésie à la bibliothèque de Créances,
Tautogramme en f
La fusée folle filé foudroyante en feu d’artifice fantastique vers le Far West’ folle de fantaisie.
La fusée fuit fantomatique vers le feu où frétillent les flammes fascinantes qui font fondre les forêts feuillues et les fougères effilées en fumée fuchsia.
Qu’elle est cette grenouille
que la pluie d’ici mouille ?
Quelle belle fripouille
Les Et sa drôle de bouille
Avec ses yeux de nouille.
Ça fait ma !! Ouille ouille ouille
La carottautomobile est un véhicule orange ?
Orange ? Mais oui, mais oui, orange !
Même si certaines sont violettes ou blanches ou jaunes.
La carottomobile roule sur la touristique
La carottomobile chante en roulant
Elle rappe
et soudain sur une carotte dérape.
elle heurte un bananacar :
c’est le coup de foudre :
Ils se marient.
Lundi
16 avril Pôle administratif COCM La Haye
OS
Quatrain
avec acrostiche final en[ la ]/ [è]/[ du] / [pui]
Un p'tit tour par ici, un p'tit tour par là
Monter et redescendre, c'est tout à fait parfait.
ne vous étonnez pas, nous n'étions pas perdus
Mais nous déambulions dans la vieille Haye du Puits
Cinq
vers de 5 syllabes à rime unique
Encore un quart d'heure
de p'tit bonheur
Et sans avoir peur
Avec tout son cœur
On r'tourne au labeur.
Trop vite l'archet !
il n'était pas prêt.
N'y sera jamais.
Sans être parfait
Il vit à La Haye.
Brigitte
Samedi 14 avril 2018 promenade à Varenguebec avec Didier Lecoeur
& Nadège Moyart
Poème collectif
dit TOURNETTE suivant une idée de Jacques Jouet
Lierre terrestre
Terrestre
On aime les fleurs
sauvages…
et leurs vertus
médicinales.
Lierre terrestre
Autour de qui
t’enrouleras-tu ?
Quel goût a la
violette ?
Sentir, manger,
cueillir, voir
Plante terrestre
de nos campagne
depuis longtemps
tu entoures,
reviens, repars, proposes des minuscules fleurs bleues malgré les
arrachages réguliers. Tu insistes.
Et je viens de
découvrir que depuis toujours tu offres ta vitamine C cachée dans
tes jeunes feuilles de printemps.
-
Plantes sauvages
Sauvages
On aime les fleurs
et les…
plantes aux vertus
médicinales.
Plantes sauvages
Quelles est la vertu
de l’aubépine ?
Où pousse t-elle ?
Trouver, regarder,
toucher, apprécier
Plantes comestibles
Dans la nature
Au levé du jour
Tout se passe dans
le rhizome car les graines d’ortie excitent au jeu de l’amour
-
Ortie moelleuse
Ortie
On devrait pousser
Mémé…
dans l’âcreté
humide des fossés.
Ortie moelleuse
Quel est cette belle
plante ?
Que soigne
l’aubépine ?
Jouer, découvrir,
rire, plaisanter
Santé moelleuse
On s’est promené
dans le bocage
Toute la soirée
C’était la fête
-
Aubépine blanche
Blanche
On a vu beaucoup…
de plantes grasses
et des arbres.
Aubépine blanche
Où te croiser ?
Où te cueillir ?
Observer, regarder,
toucher, sentir, goûter
Sur le talus dans la
main de Didier
Au zénith
Où la chaleur est
la plus forte
Toutes les aubépines
en chœur ont fleuri au même moment
-
Plantes sauvages
Sauvages
On voudrait bien…
se soigner avec les
plantes.
Plantes sauvages
Mais comment être
sûr ?
Tout est-il bon dans
la nature ?
Être, avoir, aimer,
goûter, tester, rêver, sentir
Plantes
empoisonneuses
Près du ruisseau
aux plantes épineuses
Depuis l’antiquité
Et pour longtemps
encore…
-
Lierre terrestre
Lierre
On oublie trop
souvent que les plantes peuvent être…
très bénéfiques
pour la santé.
Lierre terrestre
Pourquoi
soignent-elles des maladies ?
Le département de
la Manche est-il reconnu pour la variété de ses plantes ?
S’arrêter,
observer, soulever, chercher, humer, froisser, choisir, cueillir,
décocter, guérir
Lierre grimpant
Dans un petit
sentier
Dans l’après-midi
Quelle joie de
t’avoir croisé
-
Aubépine cardiaque
Cardiaque
On s’est bien…
baladé, on a vu de
belles plantes sauvages.
Aubépine cardiaque
Quelle plante soigne
l’angoisse ?
Quel plante soigne
le mal d’amour ?
Goûter, sentir,
cueillir, voir, tester
Aubépine blanche
Dans la nature
Tôt le matin
ou par un bel
après-midi ensoleillé du mois d’avril
-
Le sureau ombelles
Sureau
On partage cette
passion de…
la Dame Blanche
Le sureau ombelles
En quelle saison
peut-on les cueillir ?
Comment peut-on les
offrir ?
Sentir, embellir,
guérir, épanouir
Délicieux sureau
En ces lieux
insolites comme maîtrisé par l’humain
Au retour du
printemps, enfin !
Sureau tu t’épanouis
dans nos mains
Veillée
à Anneville – Onzinets
La
vertu
N’existe
pas
Dans
cette contrée
Malgré
mes bons conseils
Raté
|
Exagération
M’exaspère
Le
samedi soir
Je
calme le jeu
Tchao
|
Philosophie
Elle
inspire
Où
elle peut
La
matière me guide
Seule
|
Certitude
Avec
modestie
Me
plait pas
Je
t’aime pas
Volontiers !
|
Langage
Je
parle
Avec
les mains
Pour
me faire comprendre
Bravo
|
Rêverie
Ce
matin
Encore
et toujours
Pauvre
pauvre chère Athalie
Réveil
|
Capital
Nous
tue
A
petit feu
Comment
t’échapper enfin ?
Décroissance !
|
Chapeau
Tu
frimes
T’es
trop fort
Alors
encore alors encore
Bravo
|
Joyeux
Tu
danses
Arc
en ciel…
Mon
humeur te réjouit
Etincelle !
|
Vélo
Tu
voyages
Dans
ma tête
J’ai
mal au crâne
Aspirine
|
Bonheur
Me
délaisse
Au
petit matin
Je
retourne au lit
Insomnie
|
Collaboration
Il
collabore
Dans
l’entreprise
La
semaine pour son travail
Positif
|
Horreur
Fait
peur
Dans
le noir
Quand
je me couche
Dormir !
|
Transmettre
Tu
donnes
Pour
faire vivre
Après
toi pour tous
Eternel
|
Passion
Elle
dévore
Matin
midi soir
De
manière ultra carnivore
Destruction
|
L’indifférence
Tue
tranquillement
Tour
à tour
Tant
que tu tardes
Tyran !
|
Chose
Se
perd
Sans
faire exprès
Je
te chercherai demain
Désolé…
|
Hallucination
Rêve
éveillé
J’avance
somnambule
Je
referme les yeux
Oublier
|
Avenir
Arrives-tu ?
Hier
est triste
Ardemment
je te veux
Constellation
|
Dîme
Faut
payer
Même
les pauvres
Je
redoute les impôts
Fuir
|
Pierre
Tu
roules
Sur
mes pieds
Tu
me fais souffrir !
Vilaine !
|
Absence
Je
songe
Champagne
DRAPIER
Je
pense au Général de Gaulle
Caillou
|
EHPAD
Club
poésie et résidents
Amélie Charcosset
Rien
n’est plus chouette
Que
de pouvoir marcher
Que
de faire de la bicyclette
Que
de recevoir des amis
Que
d’être bien présentable.
En
fait rien n’est plus chouette
Que
de marcher et recevoir des bicyclettes
Le
tout en étant bien présentable.
_._._._
Rien
n’est plus dur
Que
de se lever le lundi matin
Que
de trouver des idées
Que
d’avoir un imbécile en face
Que
d’écrire loin de la table
En
fait, rien n’est plus dur
que
de lever un imbécile d’une table sans idées
Madame Godinas
Rien
n’est plus beau que la jeunesse
Rien
n’est plus beau que de marcher et de recevoir des amies ainsi que
la musique
Rien
n’est plus beau que rencontrer des amies
En
fait rien n’est plus beau que de marcher en musique entrainé par
des amies de jeunesse vaches généreuses qui circulent dans la
nature, car il faut vache
chaleureuse que l'o traite matin et soir.
Malorey Lucienne
_._._._
Rien
n’est plus pareil que
Rien
n’est plus vert qu’une prairie fleurissante
Rien
n’est plus bavard qu’un moulin à paroles
Rien
n’est plus bleu que le ciel de la côte d’Azur
En
fait rien n’est plus pareil qu’un bavard dans une prairie
fleurissante sous un ciel bleu de la côte d’Azur
_._._._
Rien
n’est plus beau que la nature
Rien
n’est plus beau que la musique
Rien
n’est beau qu’un vêlage
En
fait rien n’est plus beau que le spectacle d’un vêlage offert
par la nature réglée comme du papier à musique.
Madame
Eve
Rien
n’est plus rigolo
Que
les interventions des enfants
Que
des questions qui m’amusent
Qu’un
film drôle
Que
de faire des blagues
En
fait, rien n’est plus rigolo quand les enfants regardent des films
et posent des questions le tout en faisant des blagues.
Madame
Gosselin
_._._._
POEMES
PLIES du tireur à la ligne RR
Abbaye
de Lessay
Modeste
bâtisse de pierres grises ?
Gastéropode
pourpre savant telle une nuée glorieuse
Pourquoi
Sainte Opportune est t’elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Elle
avait sans doute une idée derrière sa frange…
Oh
toi Murex ! Bulot tinctorial pour bains à glandes !
Où
vas-tu donc dormir ?
Sainte
Opportune se grattait la tête…
Abandonne
Bottin des îles, pensait-elle.
Seul
il se dorlota devant l’hôtel, ce promeneur qui enflait des roses
sur la vie.
Yves-Marie
restaure l’Abbaye blanche renversée
par vingt cinq mines anglaises et françaises, ses nuées de pigeons
anti-char bombardant les travées à colonnes engagées.
_._._._
Modeste
baisse de pierre grise, gastéropode pourpre, bavant tel une nuée
glorieuse, pourquoi Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin
Bottin des îles ?
Il
était rouge. Douleur, triomphe, passion, souffrance.
Absolument
rendu à la Garance.
Il
s'écria « l'Abbé ! 'Implore droit d'asile !
Glacial
fut le moine, de pierre immaculée
Conception
entra alors. C'était la bonne du curé.
« Rose
trémière n'a pas d'épines » susurra-t-elle, je t'invite dans
mon dortoir éternel !
Ils
se dorlotèrent devant l'hôtel ces promeneurs qui enfilaient des
roses sur la vie.
_._._._
Modeste
bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre bavant tel une nuée
glorieuse, pourquoi Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin
Bottin des îles ?
Cousin
lointain, dont elle avait perdue la trace et qu'elle retrouvait des
années plu tard par hasard.
Il
devint le conquérant, légèrement plus jeune, en vaisseau renversé
sur croisée d’ogives.
Il
s'engagea telle une colonne dans la rénovation du lieu, pou que rien
ne gêne la prière des fidèles.
Il
se dorlota devant l'hôtel, ce promeneur qui enfilait des roses sur
la vie.
_._._._
Modeste
bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre d'avant telle une
nuit glorieuse, pourquoi Sainte Opportune est-elle venue avec son
cousin Bottin des îles ?
Le
promeneur se souvient d'une réponse lumineuse qui traversait la nef
orangée, la nef rubis, la nef vermillon selon les heures, aussi
longtemps que les vitaux avait filtré le soleil du Havre d'Ay .
Vitraux
qui laissaient coi et tout d’apaisement.
Presque
consolé promeneur crut revoir la nef orangée avant que les bombes
n'avaient une dernière fois empourpré le grand vaisseau blanc.
Il
se dorlota devant l'hôtel, ce promeneur qui enfilait des roses sur
la vie.
Modeste
bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre bavant tel une nuée
glorieuse
Pourquoi
Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Cousin
lointain, dont elle avait perdu la trace et qu'elle retrouvait des
années plus tard, par hasard.
Il
devint le conquérant, légèrement plus jeune, en vaisseau renversé
sur croisée d'ogives.
Il
s'engagea tel une colonne dans la rénovation du lieu pour que rien
ne gène la prière des fidèles.
Il
se dorlota devant l'hôtel, ce promeneur qui enfilait des roses sur
la vie.
_._._._
Modeste
bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre bavant tel une nuée
glorieuse
Pourquoi
Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Il
était rouge. Douleurs triomphe, passion, souffrance.
Absolument
rendu à la Garance.
Il
s'écria " L'Abbé ! J'implore droit d'asile! "
Glacial
fut le moine, de pierre immaculée
Conception
entra alors. C'était la bonne du curé. "Rose trémière n'a
pas d'épines" susurra-t-elle, je t'invite dans mon dortoir
éternel!
Ils
se dorlotaient devant l'hôtel, ces promeneurs qui enfilaient des
roses sur la vie.
Modeste
bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre bavant tel une nuée
glorieuse
Pourquoi
Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Elle
avait sans doute une idée derrière sa frange...
Oh
toi Murex ! Bulot tinctorial pour bain à glandes
Où
vas-tu donc dormir ?
Sainte
Opportune se grattait la tête...Abandonne Bottin des Iles,
pensait-elle.
Seul
il se dorlota devant l'hôtel, ce promeneur qui enfilait des roses
sur la vie
_._._._
Modeste
bâtisse de pierres grises, gastéropode pourpre bavant tel une nuée
glorieuse
Pourquoi
Sainte Opportune est-elle venue avec son cousin Bottin des îles ?
Rouge
pourpre par landes roses, douleur grise, Benoît à genoux.
Elle
se vêtit de sa robe couleur Garance.
Oh…Félon
ce, couleur des temps ordinaires, diable vert.
Il
se dorlota devant l’hôtel, ce promeneur qui enfilait des roses sur
la vie
Poème avec axe - Haîku de mots EB
Parce
que les chats
Apportent
de la chaleur
ils viennent sur
nous
_._._._
A
petit pas tout hésitants
Il
s’est enfoui à couvert tristement
Jusqu’au
printemps qui résonne
_._._._
Parce que mon
cheval
que j’ai eu à 12 ans
Etait
très drôle et avait beaucoup de valeur
à mon cœur
_._._._
Oh vilain chat
trop gourmand
ma
réserve de « bonbon mou, blanc et rose »
Punition :
Plouf dans l’eau.
_._._._
On
partait toujours en car
Toi,
déjà sur ta blouse des tâches
Pas possible
avant l’école !
_._._._
Fleur
originale,
majestueuse et parfumée
Blanchie,
rose, violette, orange et même bleu
Tu
es soldée,
j’achète.
_._._._
Mes
affaires si bien rangées,
Dans
un sac à dos
à multi poches
Le nez
dans le vent.
_._._._
C’était
au royaume des fées
mignonne,
viens allons voir si la rose
A
épuisé son doux venin.
_._._._
Etendue
d’eau salée transparente la mer
veille
au soleil comme gardienne.
Toujours
pareille
jamais la même
C'était au
royaume des fées
mignonne
allons voir si la rose
A épuisé son
doux venin.
Poèmes
pliés
Haïku de mots enchainés EB (Bib La Haye)
Nous
avons libéré les mots.
Que
deviendront nos admirables et percutantes productions
Je
n’ose y penser….
La
surprenante question me semble difficile
Qui
saura éveiller cette envie
De
sentir les odeurs de la terre
On
veut garder en soi
O
néant dans le regard du chat
Oscar
mon chat boit-t-il ?
Non,
il est même complètement déshydraté, desséché.
En
fait il est mort.
Les
oiseaux noirs sont partis
Je
ne peux pas savoir pourquoi ? Pourquoi ?
Ils
annonçaient de mauvais présages.
Les
vendanges promettaient d’être sans raisins.
Et
les pommes en Normandie ?
Hum,
la délicieuse odeur de tarte Tatin.
Mes
sens sont en émois.
Quand
il jappe pour se faire entendre
Demain,
toujours m’aimeras-tu ?
Assurément,
car tu es, et tu seras
Mon
éternel monde sans fin.
_._._.
Je
suis gourmand de sucreries.
Est-ce
un défaut ou une chance ?
Ca
dépendra des convives associés.
A
cette fête gigantesque et non programmée
Que
la nuit soit belle !
Ecoutons
chanter les bulles du vin céleste
Reniflons
les rayons de lune
Le
loup-garou s’apprête à surgir
Fable,
mythe, ou bien Réalité !
La
question restera posée jusque demain matin
Sa
fin sera néanmoins rapide.
_._._
A
choisir quel ballon boire ?
Pourquoi
faut-il laisser un petit blanc ?
Bordeaux
préfère le rouge.
Munter
préfère le fromage à croute orangée.
Les
papilles sont en émois
C’est
la bonne cuisine de grand-mère
La
tradition à bon goût
Mais
pas les tripes.
Quelle
tigresse es-tu donc ?
Plus
jeune, j’ai consommé maint homme
Mais
maintenant c’est fini.
_._._
Souvenir
d’une nuit fraiche
Est-ce
cette rosée déposé là doucement ?
Joli
jardin sous la lumière
Mystérieux
et inquiétant quand tombe la nuit
Heureusement
surgit la douce lune.
Des
yeux, il en caresse le contour.
Enfin
le sommeil l’envahit.
L’ours
mérite bien ce profond réconfort
S’éveillera-t-il
reposé
Si
non, il s’énervera tout le jour
On
finira par le maudire.
_._._
Des
paroles ou des mots
Comment
les faire jaillir de mon cerveau
Difficile
en début de semaine
De
résister à l’envie de bailler ?
Rejoint
nous à l’atelier !
Je
viens de terminer ma première journée
Je
ne supporterai aucun bruit.
Ce
canari m’exaspère toujours
Pourrait-il
se taire jamais ?
Lui
suffirait-il d’un petit blanc ?
Qu’il
finisse ce verre.
_._._
Joint
silicone de la douche
Doit-on
vraiment le renouveler si souvent ?
Oui,
une fois par an.
Les
oiseaux migrateurs s’envolent vite au loin
Regardez-les
monter au ciel
D’un
battement assourdi de leurs ailes
Ils
ont disparu à jamais
Dans
les yeux du vieux chien condamné.
Et
si l’espoir revenait ?
Après
tant d’efforts et de tourments
Le
cercle se refermait enfin.
_._._
L’as-tu
vu toi ?
Le
tout petit bonhomme au capuchon pointu ?
Il
est dans ton …..
Comment
a-t-il pu arriver là ?
Il
avait secoué la bouteille
Sans
penser aux conséquences de ce geste.
Bouchon
sauté, proches voisins arrosés.
Pluie
de bulles rosées et de beauté
Envolée,
la douce licorne ailée ?
Disparue
à jamais dans le firmament étoilé
Elle
ne sera pas oubliée.
_._._
Le
voyage finit-il ici
Demain
me rejoindras-tu avec plus d’entrains ?
Et
si tu disais « oui »
Eh
ben non, j’ai pas envie !
L’amour
est un mystère
Et
ce soir ton parfum m’enivre
Comme
une fleur de seringa
Comme
une colombe blanche dans le ciel
Est-ce
vraiment son image ?
Inversée
dans la mare gelée, regardez bien
C’est
la fin de l’histoire.
_._._
Qu’attendez-vous
de nous ?
Reiki
reikou un truc japonais c’est ça ?
Bon
voilà c’est fait.
Ce
chien ne se sauvera plus jamais
Cette
clôture est bien solide
Et
je ne peux guère la franchir
Elle
brûle comme la lave
S’écoule
au plus profond de moi
Mais
qui tuera le dragon ?
Le
chasseur ou le petit chaperon rouge ?
La
fin nous le dira
_._._
Toi
l’homme au chapeau
Pourquoi
me regardes-tu de cet air ?
Je
me méfie des femmes
En
affaires, elles peuvent être extrêmement redoutables
Attention
à leur apparente douceur.
Ne
les touchez pas ! Ils vont s’évaporer
Comme
neige au soleil brillant.
Son
pelage étincelle et il avance fièrement
Mais
sait-il vraiment où ?
Il
cherchera, méthodiquement, jusqu'à la fin.
L’ignorer
serait plus plaisant.
_._._
POEMES
FARCIS EB
Le
soleil brille haut dans le ciel
Le
soleil oublié
brille
trop haut
dans le
gris du ciel.
Le
soleil oublié est
triste, il ne brille
plus, perdu trop haut dans
le gris sombre du
ciel
Le
soleil qui n’a
pas oublié l’heure de midi si agréable aux humains est triste, il
ne brille
plus, perdu, couché. Il se réjouit néanmoins car remplacé par la
lune, sa cousine qui affronte, d’un peu trop haut
à son goût, le gris sombre du ciel.
_._._._
Je
suis fatiguée.
Je
pense donc je suis,
il pense donc il est, elle pense qu’elle est …fatiguée !
Fatiguée ?
Elle pense qu’elle l’est, il l’est,
je le suis
donc vite un hamac !
Fatiguée,
je pense
qu’elle pense qu’elle l’est, il pense donc il l’est, il l’est
aussi fatigué.
Voilà
quelle dit qu’elle pense qu’elle est fatiguée
et voilà je
le suis
donc maintenant par la force des choses, vite un hamac….fatiguée.
C’est
un jour de printemps fleuri
C’est
un
triste jour
de fin de printemps
où aucun bulbe n’a fleuri
C’est
un triste sire, ce mec, de
jour comme de nuit,
du début à la fin de la sainte journée, de
printemps en
hiver ; un crane par où aucun cortex ni bulbe, aucune idée n’a
jamais germé ni
fleuri !
_._._._
C’est
vrai, mon chat est gris
C’est
vrai, Oscar, non
chat sauvage est
gris
C’est
vrai Oscar, mon
chat, que tu me
crois sauvage et aigris ?
La
légende de la mi-aout : chat
alors ! C’est qui le
vrai Oscar ?
Celui de la vallée de Monchaton
que jamais tu ne me cites sous prétexte que je ne crois pas à
l’esprit félin et sauvage qui ‘a grisé.
_._._._
Il
fait beau
Il
ne fait
que trop rarement ce charmant sourire qui le rend si beau
Il
ne fait
que trop souvent la tête désormais et bien trop rarement ce
charmant sourire qui pourtant le rend si niais quand le temps est
beau.
Quand
le temps est clément, et bien trop rarement d’ailleurs, il
ne fait
que trop souvent la tête.
Désormais
ce charmant sourire, qui pourtant le rend si niais mais attachant
n’est plus de mise. Le temps est beau.
La
maison est fermée
La
maison des jeunes…
et de la culture est exceptionnellement fermée
La
maison de la
ministre a été tagguée par les jeunes et des retraités
mécontents de la nouvelle loi pénalisant la culture. Elle est
choquée et exceptionnellement, la porte de son cabinet restera,
jusqu’à ce soir, fermée.
Pour
les besoin du film, la
maison de la
ministre a été taguée par des jeunes et des retraités mécontents
de la nouvelle loi pénalisant la culture ont applaudi. La ministre
en est
sortie, choquée et exceptionnellement, la porte de son cabinet
restera jusqu’à ce soir fermée.
_._._._
La
marquise cueille une violette
La
marquise ne veut
pas qu’on cueille
une violette
La
marquise, qui est
au chocolat, ne veut pas qu’on cueille
et la mange comme
une simple et sans saveur
violette
Madame
la marquise
devant son pêcher mignon (qui n’est pas comme le prétendent un
vulgaire pain au chocolat) ne veut pas qu’on la dérange. De ses
longs doigts fins elle cueille
la friandise, dans l’assiette déposée là et la mange goulument
comme une fillette mangerait une simple et banale sucrerie, sans
saveur, malgré son nappage à la
violette
_._._._
Les
tableaux sont suspendus au mur.
Les
tableaux modernes
sont suspendus
dangereusement au
mur.
Les
tableaux modernes
ont des formes tellement surprenantes qu’ils se
sont retrouvés
suspendus
dangereusement au
mur.
Les
femmes peintes sur les
tableaux modernes
ont des formes tellement surprenantes ! Les visiteurs de
l’exposition ne se
sont même pas
rendu compte qu’ils se sont retrouvés
suspendus,
dangereusement troublés, les yeux fixés au
mur.
_._._._
Le
soleil brille au dessus de la mer.
Le
soleil éclaire cet
enfant qui brille
d’intelligence
dès que ses idées planent en plein vol au
dessus de la mer.
Le
soleil, éclaire
cet enfant qui
brille d’intelligence,
dès que j’arrive, ses idées planent en plein vol au dessus d’un
nid de coucou, mais jamais au
dessus de la mer.
Mais
la question reste posé, le
soleil éclaire
t’il cet enfant qui
brille
d’intelligence, dès que j’arrive, où c’est parce que je
n’étais pas là, que ses idées planent en plein vol au dessus
d’un nid de coucou mais jamais au
dessus de la mer.
_._._
Le
soleil réchauffe nos cœurs.
Le
soleil noir
réchauffe
froidement le tréfonds de nos
cœurs.
Le
soleil noir ne
réchauffe
pas froidement seulement mes entrailles mais aussi le tréfonds de
nos cœurs.
Le
soleil renaissant
de la noire éclipse de la lune me réchauffe
pas à pas. Le mot « froidement » existe seulement dans
mes entrailles, mais du plus profonds de mon âme, aussi de tout mon
être, je sens le tréfonds revenir à la vie et revivre nos
cœurs.
_._._._
Le
soleil brille aujourd’hui.
Le
soleil brille par
sont absence aujourd’hui.
Le
soleil dans ton
regard brille
par son absence aujourd’hui.
Connais
–tu le jeu « 1, 2, 3 soleil » ?
j’avance dans une ligne, sans croiser ton regard, tu es retourné
et tu dis « 1,2, 3 soleil », alors je brille
par ma rapidité à courir jusqu’à toi, on entend plus aucun son,
absence totale de mouvement ; et voilà, j’ai encore gagné
aujourd’hui !
Et
quand à nouveau tu te retournes vers
moi ….
A l'école ...
Le huitième jour de la semaine
Dada Moustique
Et voici le moustique
Poursuivi par la tique
Qui mange du plastique
Dans la drôle boutique.
Comme il est romantique,
Mon poème élastique !
Classe de CM1/CM2 de Lessay (50) avec Olivier Salon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire