Yves nous explique les rôles et l'évolution, au cours de l'histoire, des talus et des haies (appelées fossés en Normandie),
On s'interroge autour d'un "Monument National à la nature et aux hommes victimes du remembrement" érigé en 1994.
La contrainte d'Antoine Debergues : Ecrire en chemin une morale élémentaire portative. Toutes furent lues et certaines chantées, improvisation d'Hélène Rullon-Phillips.fossé
chatouilles sèches caresse humide
Gefosses
Un chardonneret
de belle venue
dispute au demi-deuil
la cime d'une cardère
Prêle secondaire maïs remembré
bocage
Brigitte
Mardi à Vesly, l'exposition ARSOR
Contrainte de Benoit Richter :
2 formes inspirées d'un monostique
Contrainte de Francis Tabouret :
panostiques variés
Sélénet
Chaïpku, (de haïku et Ferdinand Chappe, l'inventeur des sémaphores)
une nouvelle contrainte inventée par Robert et expérimentée pour la première ici,
devant le sémaphore au milieu des Christ
Chaïpku : Ecrire un haïku, le danser; les spectateurs réécrivent le haïku en fonction de ce qu'ils voient.
Le haïku comporte 3 éléments distincts :
- quelque chose d'immuable,
- une saison
- un élément fugace.
Le groupe est séparé en deux; dans chaque demi-groupe, les participants s'entraînent à mettre leur poème en danse. puis chaque groupe danse sa chorégraphie en boucle et l'autre groupe a deux minutes pour réécrire le haïku à partir de la danse.
A leur pieds des Jésus gris
Rosée perle là.
Olivier
Au ciel menaçant
pieds nus dans le jardin vert
la poule pond-elle ?
Patrick
L'arbre prend son temps
La sphère gonfle sans fin
Le frêne frémit
Robert
Miroir suspendu
la verdure y vire et glisse
Vertige immobile
Agathe
Rayon de soleil
Dialogue de coucous
l'herbe se redresse *
Brigitte
*Le passage par la danse et sa réécriture en un nouvel haïku ont engendré de belles images poétiques:
Dans l'interprétation du haïku dansé, L'herbe se redresse est devenue : l'herbe s'évapore
Chèr-e-s Pirouètes, l'énigme du monument aux victimes du remembrement de Geffosses est levée ici : http://fabrice-nicolino.com/ - dans l'extrait de son livre "Lettre à un paysan sur ce vaste merdier", Fabrice Nicolino (à peu près au 10e paragraphe de l'extrait) vous dit tout sur le combat du maire Georges Lebreuilly à Geffosses qui a fait élever ce monument en 1994. On peut lire tout l'extrait, d'ailleurs, c'est une oeuvre de salubrité publique !
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